Sur le titre “Les non du Gouvernement”, FARC dit que l’Exécutive a refusé de dialoguer en Colombie, à convoquer à une Assemblée constituante, à la participation de Trinidad, à la visite de ministres.
La guérilla les FARC affirment que le Gouvernement du président Juan Manuel Santos ha donné des multiples négatives à ses propositions, pour atteindre la paix dans le pays, au même temps sollicite aux colombiens d’entouré la table de négociations.
Le chef négociateur de la guérilla, Ivan Márquez à dit que malgré ces négatives, les FARC continueront dans les dialogues.Dans un communique lu par Márquez, soutient que a été le gouvernement lui-même qui a ordonné les “échelles des opérations militaires” et se plaint maintenant sur les conséquences”, se référant à l’offensive que le groupe maintien dans plusieurs régions du pays. Dans le communique, fait référence aux huit «non» que les FARC attribués au Gouvernement face aux propositions, qui selon eux, cherchent à enrichir la table de dialogue de La Havane, à Cuba.
Márquez note que le gouvernement a refusé d’autoriser que le dialogue avec les pourparlers étaient en Colombie, à que Simon Trinidad intègre la table, à une Assemblée nationale constituante, au cessez-le feu bilatéral, à que le ministre de l’Agriculture soit présent à La Havane pour répondre au thème agricole, aussi le ministre de la Défense Juan Carlos Pinzón et le général Alejandro Navas, commandant en chef des forces armées, pour discuter d’un cessez-le feu; alors que le ministre de la Défense a soutenu qu’il ne parle pas avec des bandits.
De la même manière les FARC affirment, dans la liste des “Non” que le gouvernement a refusé de régulariser le conflit, et de permettre que la société civile pourrait être à La Havane.
La Habana,
República de Cuba.
Febrero 1 de 2013.
Sede de los diálogos por la Paz con justicia social para Colombia.
Febrero 1 de 2013.
Sede de los diálogos por la Paz con justicia social para Colombia.
Por la vocación de
paz, que siempre nos ha impelido a mantener la puerta del diálogo abierta,
atendimos el llamado del Presidente Juan Manuel Santos a explorar una
posibilidad de entendimiento. Las FARC propusieron que los diálogos se
desarrollaran en Colombia, de cara al país. El gobierno dijo NO.
Solicitamos que el
camarada Simón Trinidad se le posibilitara hacer parte de la Delegación de Paz,
mirando en que el aporte de su enorme experiencia y su vocación en el ámbito de
la reconciliación, fuera catalizador del entendimiento. El gobierno dijo NO. Propusimos el cese bilateral de fuegos para suscitar en el país un ambiente de tranquilidad que permitiera un avance más dinámico de las conversaciones de Paz. El gobierno dijo NO.
Propusimos, que si no era posible el cese bilateral de fuegos, suscribiéramos un tratado de regularización de la guerra. El gobierno dijo NO.
Invitamos al Ministro de Agricultura a entablar un diálogo que permitiera esclarecer los planteamientos que en materia agraria se vienen desarrollando en paralelo a la mesa de diálogos. El gobierno dijo NO.
Invitamos al Ministro Pinzón y al General Navas a que de manera serena analizáramos la necesidad de un cese bilateral de fuegos y hostilidades, o en su defecto un Tratado de Regularización de la guerra. El gobierno dijo NO. Su Ministro de Defensa agregó que no hablaba con bandoleros, mas sin embargo la insurgencia prosigue dialogando con voceros gubernamentales en la Habana.
Al contrario de la visión gubernamental que mira como bochinche la presencia de la gente del común en la Mesa de Conversaciones, propusimos posibilitar la plena participación ciudadana en todos los momentos del proceso. El gobierno ha dicho NO.
Planteamos la
realización de una Asamblea Nacional Constituyente como mecanismo refrendario
que ponga al constituyente primario como protagonista cimero de un nuevo
contrato social de Paz y justicia social. El gobierno dijo NO.
Ya son múltiples y
estridentes los NOES del gobierno a todas nuestras iniciativas en favor de la
Paz de Colombia. De complemento, el pueblo colombiano ha escuchado a través de
los medios de comunicación, la reiteración de la orden gubernamental de
arreciar la guerra, que extrañamente ahora se hace acompañar de quejas por sus
consecuencias, mientras se nos llama cínicos. Pero, ¿quién ha institucionalizado el conflicto armado y la guerra sucia en Colombia, quién es el victimario en esta confrontación que viene despojando al campesino desde los años cuarenta; quién aniquiló a la Unión Patriótica; quién ha realizado las masacres o crímenes de lesa humanidad que eufemísticamente son llamados falsos positivos?
Frente al escalamiento de la guerra que ordena el gobierno, desde nuestra legítima resistencia, nuestra insistencia es que escalemos los intentos por alcanzar la Paz y que hagamos una gran campaña para proteger la Mesa de Conversaciones, entendiendo que es preferible darle tiempo suficiente a una iniciativa de diálogo, que perpetuar la injusticia y la guerra sin otra opción.
DELEGACIÓN DE PAZ
DE LAS FUERZAS ARMADAS REVOLUCIONARIAS DE COLOMBIA,
EJÉRCITO DEL PUEBLO
(FARC-EP).
La Colombie poursuit les négociations avec les FARC
La Colombie va poursuivre les pourparlers de paix avec des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), malgré le récent enlèvement de deux policiers, a affirmé le 30 janvier le négociateur en chef du gouvernement, Humberto de la Calle.
“Notre délégation a reçu pour ordre de continuer à travailler à un accord pour mettre fin au conflit. Nous n’allons pas nous laisser dévier de cet objectif“, a déclaré M. de la Calle, lors d’un point-presse à Bogota. Les négociations entre représentants du gouvernement et des FARC, se déroulent depuis novembre dernier à Cuba.
“Nous n’allons pas entrer dans des discussions pour réguler le conflit, comme disent les FARC, ce qui n’est rien d’autre que sa vieille idée de l’institutionnaliser et le prolonger indéfiniment”, a poursuivi M. de la Calle, un ancien vice-président colombien, à la veille de la reprise des discussions à La Havane après une pause de six jours.
Cette mise au point du gouvernement colombien sur la poursuite du dialogue de paix survient après que la délégation des FARC eut averti, dans un message diffusé à La Havane, que les policiers ou militaires capturés par ses troupes étaient des “prisonniers de guerre”. La capture de deux policiers colombiens est intervenue six jours après la fin d’un cessez-le-feu temporaire, décrété unilatéralement par les FARC en gage de bonne volonté lors de l’ouverture des négociations.
En février 2012, les FARC s’étaient engagées à abandonner les enlèvements contre rançon, avant de libérer le mois suivant les dix derniers policiers et militaires qu’elle retenait encore en otage. Depuis le début des négociations de paix, les FARC assurent ne plus détenir aucune personne séquestrée, une version contestée par les autorités et des associations de proches de disparus.
Le gouvernement colombien exclut pour sa part toute trêve sur le terrain avant de parvenir à un accord final de résolution de ce conflit qui a fait en un demi-siècle quelque 600.000 victimes, 15.000 disparus et près de quatre millions de déplacés.AFP/VNA/CVN
Quatre soldats tués en Colombie lors de combats avec les Farc
BOGOTA (AFP) – Publié le 31/01/2013 à 17h22
Quatre soldats ont été tués et deux autres blessés lors de combats avec la guérilla des Farc jeudi en Colombie, jour de la reprise de de paix avec le gouvernement à La Havane, a annoncé l’armée dans un communiqué. Les affrontements se sont déroulés dans la matinée dans le département de Nariño, à la frontière avec l’Equateur, lorsque l’armée a tenté d’interdire aux rebelles l’accès à la localité de Policarpa. Des autorités militaires ont été dépêchées dans cette région, considérées comme l’un des fiefs des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), afin de faire un point sur la situation. Ces combats surviennent un peu plus d’une semaine après la fin du cessez-le feu unilatéral des Farc, qui avait été décrété durant deux mois en gage de bonne volonté, lors de l’ouverture des pourparlers de paix, qui se déroulent à Cuba.
Depuis la fin de cette trêve, prononcée le 20 janvier, la guérilla, qui compte selon les autorités encore quelque 8.000 combattants, ont multiplié les attaques et capturés deux policiers qualifiés de “prisonniers de guerre”.
Les négociations de paix, qui ont repris ce jeudi à La Havane après une pause de six jours, visent à mettre fin au conflit le plus vieux d’Amérique latine, qui a fait environ 600.000 victimes en un demi-siècle, selon des chiffres officiels.
FARC-EP Discount Confrontation Issue Being Part of Talks
Havana, Jan 31 (Prensa Latina)
The Revolutionary Armed Forces of Colombia-People’s Army (FARC-EP) rule out today that talks with the government issues had touched on military confrontation, as previously agreed. Minutes before resuming talks at Havana’s International Conference Center, permanent headquarters of the roundtable discussions, the guerrillas’ team leader Ivan Marquez said that in compliance with the agreement between the parties, they had remained silent about the bombing against their camps during the 60 days of unilateral ceasefire declared by the FARC-EP, beginning on November 20.
Marquez’s declaration was a response to statements made yesterday by the head of the government delegation, Humberto de la Calle, who said that with its actions the FARC is pressuring the executive branch to normalize the conflict. In this regard, De la Calle stated that the FARC-EP actions are not going to bring the government to a bilateral ceasefire, which can only be achieved “if a final peace agreement is signed, as President Juan Manuel Santos said at the beginning of the talks.”
As for the actions mentioned by the government, the FARC-EP describe those captured in combat as prisoners of war, while the government refers to them as “people kidnapped by two policemen.” Resuming talks this morning, after a week’s recess, the FARC-EP said it is foolish for the government to raise complaints about the consequences of war, while it persists in pursuing the guerrillas throughout the country.
“We see greater necessity every day in seeking a bilateral ceasefire and hostilities,” or failing that, to agree on a regular war treaty,” the representative of the guerrillas said. The FARC-EP also insisted on the need of a Constituent Assembly to ratify agreements, because “there is definitely no other way to achieve a real peace pact.”
The conversations which are entering their first day of the fourth cycle today, with Cuba and Norway as guarantors, have so far focused on agrarian issues, the first of a six-item agenda agreed to by the parties. Other issues refer to political participation, the end of armed conflict, the solution to the problem of illegal drugs, the rights of victims, and verification mechanisms and countersignatures for the agreements signed at the negotiation table.
sc/sa/iff/lmg
L’Union européenne et la paix de la Colombie
Santiago de Chile, 27 ene (EFE).- Los presidentes del Consejo Europeo, Herman Van Rompuy, y de la Comisión Europea (CE), José Manuel Durao Barroso, mostraron hoy al presidente colombiano, Juan Manuel Santos, su apoyo a las conversaciones de paz con las FARC. “Elogio los esfuerzos del presidente Santos por poner fin al conflicto en Colombia”, indicó Barroso en una rueda de prensa junto al mandatario colombiano y el presidente peruano, Ollanta Humala, en el contexto de la cumbre entre la UE y la Comunidad de Estados Latinoamericanos y Caribeños (Celac) que concluye hoy.
“Estoy convencido de que la paz en Colombia redundará en mayor estabilidad y prosperidad en toda la región”, enfatizó. Por su parte, Van Rompuy saludó igualmente el compromiso del Gobierno colombiano con el proceso de diálogo con las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC).
Las negociaciones, que se desarrollan en Cuba desde noviembre pasado, tienen el “potencial” de llevar beneficios sociales y económicos al pueblo colombiano, señaló. Asimismo,Van Rompuy indicó que las conversaciones podrán retribuir “seguridad y estabilidad” a toda la región. Por su parte, el presidente de Colombia, Juan Manuel Santos, agradeció a los presidentes del Consejo y la Comisión Europea “las palabras de apoyo” al proceso de paz y adelantó que las conversiones “van por buen camino”.
“Esperamos que al final tengamos éxito porque eso para Colombia, para la región y el mundo es un paso de suma importancia”, agregó Santos sobre este histórico proceso que busca acabar con un conflicto armado de casi 50 años, el único activo en América. Por otra parte, en una entrevista que publica hoy el diario chileno El Mercurio, el presidente colombiano aclaró que el proceso de paz no es un asunto que esté incluido en la agenda de la Cumbre Celac-UE, que concluye hoy en Santiago.
“No se va a tratar el tema per se, porque lo que nosotros queremos es ayuda de los países que ya están allí”, dijo Santos, al insistir en el apoyo que el Gobierno de Chile, anfitrión de esta cumbre, está dando a las negociaciones de paz en calidad de “acompañante” del proceso junto a Venezuela.
“Estoy muy agradecido al Gobierno chileno que nos esté ayudando. su participación es muy importante y ha sido muy constructiva”, remarcó. El Gobierno y las FARC instalaron en octubre pasado la mesa de diálogo en Oslo y un mes después se trasladaron a La Habana, donde avanzan en el primer punto de la agenda referido al problema de la tierra en Colombia, la causa objetiva del conflicto armado por el injusto reparto de la propiedad, la mayoría en manos de unos pocos.
Contribuciòn a la paz en Colombia:
FARC-EP piden a la Uniòn Europea levantar calificativo de terroristas y rodear los dialogos.
Por Eliecer Jimenez Julio, especial para VOZ y Le Courrier-Geneve-Suisse.
La delegación de paz de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia, FARC-EP, grupo insurgente que desde hace mas de dos meses adelanta diálogos con el gobierno colombiano en La Habana, Cuba, en procura de lograr la paz para ese país suramericano, hablando en exclusiva para el diario Le Courrier, en Suiza, dijo “que la mejor contribución que puede hacer la Unión Europea y la denominada comunidad internacional es levantar el calificativo de terroristas que se tiene a este grupo insurgente y de paso rodear este proceso de diálogo con el gobierno colombiano a fin allanar el camino en procura de la paz con justicia social para el pueblo colombiano”.
Ante la pregunta, de cuál es el papel que pueden aportar, o deben jugar los países europeos como Suiza, Suecia, Francia y la misma Gran Bretaña e Irlanda, etc. a estas alturas de los diálogos y hacia el futuro para que estos sigan avanzando, Iván Márquez uno de los voceros del grupo insurgente de las FARC–EP dijo que “Nosotros hemos solicitado a la comunidad internacional que rodee los diálogos con apoyo concreto para que avancen y se exija a las partes mantenerse en La Mesa de conversaciones, lo que para nosotros es compromiso voluntario.
Por ejemplo no ayuda a los diálogos que una de las partes siga siendo considerada organización terrorista como nos clasifica la Unión Europea, es necesario que ese calificativo sea levantado cuanto antes y es importante que los gobiernos de esos países interesados en la paz de Colombia trabajen en ello, no somos terroristas, somos un grupo beligerantey la rebelión es un derecho de los pueblos, nos levantamos en armas contra el estado colombiano, por las razones de persecucion para hacer politica de oposiciòn abiertamente y obligados por las circunstancias que todos conocen y si hoy estamos sentados y dialogando con ese mismo estado que nos ataca y nos persigue en procura de buscar salidas a la paz en Colombia, es porque no somos terroristas.
No tiene ningún sentido que se nos siga calificando de terroristas a nivel internacional, por lo que es muy importante y beneficioso para la paz de Colombia y tranquilidad de la región que ese calificativo sea levantado ojala cuanto antes, consideramos que es la mejor contribución que los gobiernos europeos le pueden hacer a este proceso de dialogo por la paz en Colombia, ojala y los eurodiputados, los parlamentarios de los distintos paises europeos y organizaciones sociales de Europa, trabajaran en ese sentido”
De igual forma Márquez refiriéndose a la pregunta del aporte que debenhacer los pueblos, organizaciones, latinos y los colombianos en el exterior, especialmente aquí en Europa, para seguir apoyando este proceso y como puede traducirse ese apoyo a los diálogos, la delegación de Paz de las FARC-EP desde Cuba respondió.
“Para los y las compatriotas, no solo colombianos en Europa, sino de Nuestra América debe ser compromiso hacer todo lo posible para el avance en la construcción de una salida incruenta al conflicto que vivimos. Cómo hacerlo? Cada uno y una de acuerdo a sus posibilidades, desde difundir la realidad de la patria y las mejores soluciones a sus problemas en las conversaciones cotidianas hasta la difusión en medios a los que se tenga acceso, empezando por las secciones de cartas del lector; hacerlo también en las redes sociales y participar activamente en la programación, preparación y desarrollo de todos los eventos que giren en torno al noble propósito de la anhelada paz, necesitamos un gran y mayoritario respaldo internacional”.
La delegación de paz de las FARC-EP espera que se siganrealizando mas acciones a favor de la paz en Colombia a nivel mundial , como la firma del documento LA PAZ DE COLOMBIA: UN PROCESO A RESPALDAR , que circula actualmente y que es iniciativa de varias organizaciones suizas, belgas, alemanas, irlandesas y francesas entre otras, finalmente se quejó de las dificultades existentes en materia de comunicación hacia el exterior desde Cuba para poder comunicar las ideas, los debates y aportes a los diálogos que se llevan a cabo y difundirlos a otros países del mundo,” lo que en otras latitudes es muy fácil, aquí no, debido al bloqueo existente por parte del imperialismo norteamericano .Lo del bloqueo a Cuba, no es cuento, es muy real y cualquier cosa que en otras partes es sencillo de hacer, por ejemplo la comunicación vía skype, acá no es posible”.
Contribution à la paix en Colombie :
Les négociateurs des FARC lancent un appel à l’Union européenne.
Par Eliecer Jimenez Julio , Spécial pour VOZ et Le Courrier-Genève-Suisse
S’exprimant en exclusivité pour le quotidien Le Courrier, en Suisse, la délégation de paix des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, FARC-EP, groupe rebelle qui, depuis plus de deux mois, mène des dialogues avec le gouvernement colombien à La Havane, à Cuba, dans le but d’obtenir la paix pour ce pays sud-américain, a déclaré “que la meilleure contribution que puissent apporter l’Union européenne et ce que l’on appelle la communauté internationale consiste à cesser de traiter de terroristes ce groupe rebelle et en même temps à soutenir ce processus de dialogue avec le gouvernement colombien afin d’aplanir le chemin vers la paix dans la justice sociale pour le peuple colombien”.
À la question de savoir quel rôle peuvent ou doivent jouer les pays européens comme la Suisse, la Suède, la France, voire la Grande-Bretagne et l’Irlande, etc. à ces niveaux des dialogues et pour l’avenir, afin que ces dialogues se poursuivent, Iván Márquez, l’un des porte-parole du groupe rebelle des FARC–EP, a déclaré que “Nous avons demandé à la communauté internationale de soutenir les dialogues de manière concrète, pour qu’ils progressent, et que l’on exige des parties qu’elles restent à La Table de conversations, ce qui pour nous est un engagement volontaire. Par exemple, nous ne sommes pas aidés dans les dialogues si l’une des parties continue d’être considérée comme une organisation terroriste, ainsi que nous qualifie l’Union européenne, il est nécessaire que ce qualificatif soit abandonné dès que possible et il importe que les gouvernements de ces pays soucieux de la paix en Colombie y travaillent, nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes un groupe belligérant; la rébellion est un droit des peuples, nous prenons les armes contre l’État colombien, pour des raisons de persécution, pour mener ouvertement une politique d’opposition, et parce que nous y sommes obligés par des circonstances que tous connaissent, et si aujourd’hui nous nous asseyons pour dialoguer avec ce même État qui nous attaque et nous persécute, dans le but de trouver une solution de paix en Colombie, c’est parce que nous ne sommes pas des terroristes, cela ne fait aucun sens de continuer à nous traiter de terroristes au niveau international, il est donc très important et utile pour la paix en Colombie et la tranquillité de la région que ce qualificatif soit abandonné, et le plus tôt possible. Nous estimons qu’il s’agit là de la meilleure contribution que les gouvernements européens puissent apporter à ce processus de dialogue pour la paix en Colombie, et les eurodéputés, les parlementaires des divers pays européens et les organisations sociales d’Europe doivent œuvrer dans ce sens.”
Comme Márquez, se référant à la question de la contribution que doivent apporter les peuples, les organisations, les Latinos et les Colombiens de l’extérieur, spécialement ici en Europe, pour continuer de soutenir ce processus, et de savoir comment cet appui peut se traduire dans les dialogues, la délégation de paix des FARC-EP a répondu depuis Cuba:
“Pour nos compatriotes, non seulement les Colombiens en Europe, mais ceux de Notre Amérique, ils doivent s’engager à tout mettre en œuvre pour faire progresser la construction d’une issue pacifique au conflit que nous connaissons. Comment le faire ? Chacune et chacun, selon ses possibilités, en faisant connaître la réalité de la patrie et les meilleures solutions à ses problèmes dans les conversations quotidiennes, en les diffusant dans les médias auxquels ils ont accès, à commencer par les sections de courrier des lecteurs; le faire sur les réseaux sociaux et participer activement à la programmation, la préparation et le déroulement de tous les événements qui tournent autour de l’objectif noble de la paix tant désirée, nous avons besoin d’un soutien international massif.”
La délégation de paix des FARC-EP espère que l’on continuera de mener davantage d’actions en faveur de la paix en Colombie au niveau mondial, comme la signature du document LA PAIX EN COLOMBIE : UN PROCESSUS À SOUTENIR , qui circule actuellement, à l’initiative de plusieurs organisations suisses, belges, allemandes, irlandaises et françaises, notamment. Enfin, elle s’est plainte “des difficultés existantes en matière de communication vers l’extérieur depuis Cuba pour pouvoir diffuser les idées, les débats et les contributions aux dialogues en cours, et les faire connaître à d’autres pays dans le monde,” ce qui, sous d’autres latitudes, est très facile ne l’est pas ici en raison du blocus imposé par l’impérialisme nord-américain. Le blocus de Cuba, n’est pas une fiction, il est bien réel, et ce qui est simple à faire ailleurs, par exemple la communication vía Skype, n’est pas possible à Cuba.”
FARC-EP request from the EU to rescind the terrorist label
Eliecer Jimenez Julio (Le Courrier-Geneve-Suisse)
A spokesperson of the Revolutionary Armed Forces of Colombia, FARC-EP, a guerrilla movement currently on peace negotiations with the Colombian government, told journalists from Le Courrier (Switzerland), that “the best contribution for peace from the European Union and the so called international community, would be to rescind the terrorist label of our subversive organisation, thus supporting the dialogue with the Colombian government with the aim of easing the road to peace with social justice for the people of Colombia”.
Iván Márquez, guerrilla commander and spokesperson of the Peace Delegation of the FARC-EP also stated: “we are not a terrorist organisation as the EU has claimed, we are a belligerent force exercising the right to rebellion; we rose in arms against the Colombian state for its systematic persecution of political opposition and other well known circumstances. The best contribution from European decision makers for the peace process would be to rescind the terrorist label against our movement”.
Le FARC-EP chiedono all’Unione Europea di togliere la qualifica di terroristi e di sostenere i dialoghi
Per Eliécer Jiménez Julio
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